Les dérèglements climatiques sont là, les catastrophes s’enchaînent en Belgique et partout dans le monde. C’est pourquoi, cette année, le festival met l’accent sur cette thématique importante avec la projection du film d’ouverture « Le Périmètre de Kamsé » : un message d’espoir et de résilience – féminine notamment – face aux dérèglements climatiques et ses conséquences désastreuses pour les populations les plus vulnérables du globe.
Le dimanche 10 octobre 2021, à la veille de la COP26 et d’un important sommet européen, nous vous proposons de rejoindre la grande marche pour le climat #backtotheclimate pour demander à nos responsables politiques des actions ambitieuses MAINTENANT pour une transformation de nos systèmes alimentaires.
NOS SYSTEMES ALIMENTAIRES CONTRIBUTEURS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les systèmes alimentaires dans le monde sont à l’origine de plus d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Celles-ci ont quasiment doublé au cours des cinquante dernières années (FAO,2014). Et si on ne change pas de modèle, le GIEC estime que les émissions de GES du système agroalimentaire pourraient encore augmenter de 30 à 40% d’ici à 2050.
En cause, le modèle agricole dominant, basé sur une production et un élevage intensifs, la spécialisation et la monoculture, le recours aux intrants chimiques et le développement des exportations est donc bien en cause dans cet état des lieux catastrophique.
AGRICULTEURS.TRICES ET ÉLEVEURS.EUSES, PREMIÈRES VICTIMES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Alors que l’agriculture intensive est l’une des causes du changement climatique, les premières victimes de ces changements sont les femmes et les hommes qui vivent de la terre. Si ces changements touchent tout le monde, l’impact reste plus important au Sud dont l’agriculture dépend davantage des pluies que de l’irrigation. Et c’est d’autant plus alarmant que dans le Sud, 60% de la population vit de l’agriculture.
Dans certaines régions, le manque d’eau et la désertification des terres ne permettent plus à l’agriculteur de se nourrir ni de nourrir la population. Les éleveurs et les agriculteurs manquant d’eau et de terres, beaucoup se déplacent à la recherche de nouveaux espaces. À l’insécurité alimentaire s’ajoute alors le risque d’instabilité sociale que ces déplacements peuvent engendrer.
DES SYSTÈMES ALIMENTAIRES DURABLES COMME LEVIER DU CHANGEMENT
Les appels se multiplient, venant de scientifiques, de la société civile et d’organisations paysannes du Nord et des Suds pour la mise en oeuvre d’une transition agroécologique permettant d’aboutir à l’avènement de systèmes alimentaires durables.
La transition agroécologique est possible via l’adoption de 13 principes allant de la santé des sols, à la réduction des intrants en passant par la diversification économique, la co-création de connaissances, les régimes alimentaires ou encore l’équité et qui allie l’économie, l’écologie et le social, afin de mieux tirer parti des interactions entre végétaux, animaux, humains et environnement, au bénéfice de tou.te.s.
Favorisant la production locale et les circuits courts, encourageant les synergies et l’amélioration de la biodiversité, l’agroécologie réduit son impact sur le climat tout en donnant des techniques et des solutions pour s’adapter à ses changements.
Il est temps d’envoyer un signal fort à nos politiques et de transformer leurs promesses en actions ambitieuses !
Envie de participer ? Rejoignez-nous le dimanche 10 octobre à 13h devant la Gare du Nord (Bruxelles).
Pour plus d’informations, consultez backtotheclimate.be